L’aumône : un investissement sûr

Quand l’Imam al-Bâqer^(p) faisait une aumône, il la mettait dans la main du mendiant, puis la reprenait, l’embrassait, la humait puis la remettait dans la main du mendiant. Savez-vous pourquoi ?

Parce qu’elle tombe dans la main de Dieu avant de tomber dans celle du serviteur. Il est rapporté de l’Imam as-Sâdeq^(p) :  « Il n’y a rien de plus pénible pour le diable que l’aumône faite au croyant. Elle tombe dans la Main du Seigneur (qu’Il soit Béni) avant de tomber dans celle du serviteur  » (al-Kâfî, vol.4 Kitâb az-Zakât – Bâb Fadli-s-Sadaqat)

Il est rapporté de l’Imam al-Bâqer^(p) : « Dieu (qu’Il soit Béni et Exalté) dit : « Je suis le Créateur de toute chose, et J’ai chargé pour chaque chose quelqu’un d’autre que Moi, sauf l’aumône que Je prends de Ma Main, même si l’homme (ou la femme) fait l’aumône de la moitié d’une datte. Je la fais pousser (croître) pour lui comme un homme de chez vous élève son petit chamelet ou son poulain, pour la lui laisser le Jour du Jugement plus grandiose que [la montagne] d’Uhud.

Attention !

Cela veut dire aussi que si quelqu’un fait l’aumône en faisant des remarques désobligeantes, en humiliant le pauvre, en lui faisant du mal (que Dieu nous en préserve), il s’adresse en premier lieu à Dieu Très-Elevé, puis, en second lieu, au mendiant !

De même, s’il se fait humble, son humilité, son abaissement, son humilité révérencielle est pour Dieu en premier lieu puis pour le mendiant croyant en second lieu.

www.lumieres-spirituelles.net     No7  -  Dhû al-Hujjah 1430 – Décembre  2009