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2014-12-27 | Readers 1997 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Les bénédictions dans la satisfaction de sa mère


Les bénédictions dans la satisfaction de sa mère  

Sheikh Mohammed Ali at-Tarmadhî était un savant remarquable, supérieur à l’ensemble des hommes religieux tant sur le plan du savoir que celui de la piété.

Quand il était jeune, il s’était mis d’accord avec deux amis de partir étudier ailleurs pour accéder au savoir authentique. Quand il se rendit chez sa mère pour lui demander l’autorisation de partir, celle-ci ne vit pas cela d’un bon œil : « Ô mon fils, je suis une vieille dame, faible et je compte sur toi pour tout. Si tu prenais en considération mon état, tu ne me priverais pas de tes bontés. S’occuper de sa mère fait partie des devoirs et des actes d’adoration. »

En  entendant cela, le jeune homme abandonna son projet de voyage et dit à ses amis de partir sans lui : « Je dois rester auprès de ma mère. » Les deux amis partirent et il resta seul auprès de sa mère. Les mois passèrent ainsi… Un jour, il se rendit au cimetière, s’y assit et se mit à réfléchir sur ce qu’il faisait : « Je perds mon temps ici. Bientôt mes deux amis vont revenir et je serai toujours aussi ignorant…Je suis jeune, c’est maintenant que je dois étudier. » Non pas qu’il regrettait son choix mais combien il avait envie de découvrir les secrets de sa religion. Des larmes s’échappèrent de ses yeux. C’est alors qu’arriva d’un des coins du cimetière un vieil homme au visage lumineux qui lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? » Il lui expliqua sa situation. Le vieil homme lui proposa de lui donner des cours tous les matins. Il deviendrait ainsi plus savant que les autres !  Il était ravi ! Ainsi pendant deux ans, il venait tous les matins écouter ce vieillard qui lui donnait des cours très importants. De plus à chacune des questions qu’il lui posait, il recevait des réponses lumineuses.

Un jour, le vieil homme lui dit : « Parce que tu as préféré le bonheur de ta mère à tes désirs et à la satisfaction de tes aspirations, je vais t’emmener quelque part aujourd’hui. » Il lui répondit qu’il était à ses ordres. Les deux hommes se levèrent et se rendirent en un vaste endroit désert.

Là apparut la source de la vie bordée de nombreux arbres. On aurait dit qu’ils s’abreuvaient à la rivière même où s’abreuvent les arbres du Paradis. A côté, un parterre de fleurs aux vives couleurs. Contigu à la source paradisiaque, un lit dressé sur lequel était assis un homme à l’apparence grandiose. Quand le vieil homme s’approcha de lui et le salua, cet homme majestueux se leva et le fit asseoir à ses côtés. Peu de temps après, arrivèrent une quarantaine de personnes. La personne grandiose indiqua le ciel et une table servie en descendit. Tous y mangèrent. Le vieil homme ne cessait de poser de questions à cet homme grandiose qui lui répondait dans une langue qu’il ne comprenait pas. Ensuite le vieil homme demanda l’autorisation de se retirer. Ils se retirèrent tous les deux et revinrent là où ils étaient.

Le vieil homme lui dit alors : « Ô Sheikh Mohammed, tu as eu de la chance ! »

A l’approche de la ville, ce dernier demanda au vieil homme : « Quel est cet endroit où nous étions et qui est cet homme à l’apparence aussi grandiose que nous avons eu l’honneur de visiter ? »

Le vieil homme lui répondit : « Cet homme grandiose est le plus grandiose et le meilleur Proche-Elu de Dieu. Je veux dire l’Imam al-Mahdî(qa)» Puis il ajouta : « Est venu le moment de notre séparation. » Il(p) lui fit ses adieux et le Sheikh ne le revit plus.

Il sut que le vieil homme était al-Khidr(p) en personne qui lui avait fait cet honneur grandiose de lui donner des cours tous les matins et de lui révéler les secrets les plus profonds de sa religion..

De Sa‘adeh Har Dû Jihân p63 in Miftâh al-Jinân, hawla al-Um de Mohammed Ridâ ‘Abbas, pp91-94

www.lumieres-spirituelles.net     No13  - Jamadî II  1431 – Mai-Juin 2010


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