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2015-02-04 | Readers 1845 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Le rabbin Simon Bar Yohaï (IIe siècle apJC)


Le rabbin Simon Bar Yohaï

(IIe siècle apJC)

Le rabbin Simon (ou Shimon ou Siméon Bar Yochaï, ou son acronyme Rachbi), aurait vécu en Galilée au nord de la Palestine à l'époque romaine, après la destruction du second Temple de Jérusalem, ce qui situe sa vie entre la fin du Ier siècle et le IIème siècle  de l'ère chrétienne, avant l’Islam. Il serait l’auteur du Zohar, ouvrage de référence du courant spirituel de la Kabbale.

Il fut pendant 13 ans l’un des disciples du rabbin Hakiva, connu pour ses commentaires du Talmud, à l’académie de Bné Braq, puis, il fonda sa propre académie talmudique à Tékoa. Son enseignement se référait à deux préceptes fondamentaux : la prière désintéressée et la supériorité de l’étude. Rachby serait à l’origine de plusieurs règles législatives et de profonds enseignements.

La tradition orale juive raconte que, suite à des propos critiques contre le gouverneur romain d’Adrien, il fut condamné à mort et dut s'exiler et se cacher dans une grotte en Galilée pendant 13 ans.

On lui attribua plusieurs commentaires de la Tora dont un sur deux livres du Pentateuque, basé sur les écrits de son Maître (paru sous l'intitulé « Stam Sifri ») et un autre sur l’Exode (appelé « Mékhilta »).

Mais fait plus important, le rabbin Simon Bar Yohaï serait, selon la tradition établie et acceptée par l’ensemble des Juifs, le rédacteur et l’auteur du Séfer ha-Zohar ou le « Livre de la Splendeur », plus communément connu sous le nom de « Zohar ». Il l’aurait rédigé durant les années où il était caché dans la grotte (peut-être autour des années 148 ou 161).

Pour les Kabbalistes, les histoires de la Tora sont des enveloppes qui cachent des mystères. Ces histoires ne sont que des « vêtements » suivant les quatre degrés d'explication et de compréhension du « P.R.D.S. »: P le « Pshat » (sens premier) R le « Remez »  (allusion) D « Drouch » (étude) S le « Sod » (secret). Le Zohar est essentiellement une lecture du Pentateuque au niveau du « secret » (Sod), celui-ci étant le niveau le plus élevé, le plus mystique de lecture dans l'échelle des quatre niveaux d'étude de la Tora écrite.

Il disait que l’ange « Métatron » lui aurait révélé la fin du monde et la venue du Messie : « Le descendant de David (le Machiah – le Messie) ne viendra que lorsque tous les mauvais juges et préfets auront été écartés d'Israël ; après avoir nettoyé et éliminé ces mauvais juges et t'avoir purifié de ces alliages, Je ramènerai de véritables juges comme autrefois. »

Il initia des disciples au « Zohar » et encouragea à son étude disant qu’elle activerait la venue du Messie, tout en mettant en garde contre le fait de l’étudier sans un maître versé dans toutes les sciences de la Tora écrite et orale, et réputé pour sa sagesse et sa piété, au risque de perdre la foi ou d’en périr.

Il serait mort à Méron, localité proche de l’actuelle Safed au nord de la Palestine. Il est célébré, aujourd'hui, comme un « saint » par certaines communautés juives séfarades et surtout par les Kabbalistes. Chaque année, un pèlerinage y est organisé sur l'emplacement de sa tombe.

Le Zohar,est un ouvrage fondamental de la Kabbale et de la mystique juive, le fondement des connaissances dites « élevées ou saintes » ou encore « mystiques et ésotériques » de la Tora écrite, le Pentateuque, et que l’on appelle la « Sagesse ésotérique », la base des études dites kabbalistiques. Il est écrit en araméen et traite principalement des notions spirituelles liées à « l'Arbre de Vie », (Hets ha-Haïm) de l'arbre de la « Connaissance du bien et du mal », du pur et de l'impur, des choses permises et interdites, des « Attributs et des Noms de Dieu » qui ne sont qu'Un, et de l'enchainement des sphères spirituelles (Séder ha-Hichtalchéloute).

L’ouvrage disparut pendant près de mille ans. Il sera retrouvé ou réapparaîtra au XIIe siècle en Espagne avec le Rabbin Moïse de Léon. C’est pourquoi certains le lui ont attribué. Etait-il le même ? Dans l’ouvrage originel, y avait-il une allusion au Prophète Issa(p) ? à la venue du dernier des Prophètes, le Prophète Mohammed(s) ?

www.lumieres-spirituelles.net     No36  - Jumâdî I 1433 – Avril 2012

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