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2015-02-04 | Readers 1751 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Les maladies du cœur – 25- Autre critère de dangerosité d’une maladie (1)


Les maladies du cœur – Introduction

25-Un autre critère pour connaître la dangerosité d’une maladie(1)

A la lumière de ce qui a été vu précédemment, apparait un nouveau critère pour savoir quelles sont les maladies du cœur les plus dangereuses, critère lié aux péchés. Pour cela il nous faut connaître quels sont les péchés les plus dangereux.

Comme vous le savez, on peut diviser les péchés en deux parties : l’injustice envers soi-même et l’injustice à l’encontre des gens. Certains parlent d’injustice avec les créatures, avec l’âme, avec Dieu. Mais Dieu ne subit pas d’injustice. Peut-on prendre le Droit de Dieu ? Mais tu peux priver quelqu’un de ses droits ou te priver toi-même d’un droit déterminé. L’injustice à l’encontre des autres, l’injustice à l’encontre des gens est la pire des choses, dans le sens qu’il retire à l’individu, dans beaucoup de cas, la possibilité du repentir, c’est-à-dire du retour à Dieu Tout-Puissant. Si tu as été injuste envers toi-même, comme ils disent, il est possible d’arranger la chose. C’est une question facile. Mais si tu as été injuste à l’encontre de quelqu’un, où vas-tu le trouver ? Comment lui rendre son droit ? Le problème de l’injustice commise à l’encontre des autres, c’est qu’elle ne peut pas être réparée. C’est cela le problème principal. Parce que le repentir ne sera plus possible pour celui qui a été injuste.

Vous avez entendu parler de cette histoire de Sayyidah Zeinab(p) qui a entendu un jour l’Imam as-Sajjâd(p) invoquer Dieu pour Yazîd. Sayyidah Zeinab(p) fut surprise et lui demanda pourquoi il(p) invoquait Dieu pour Yazîd. Il(p) lui répondit : « Il ne réussira jamais son repentir parce qu’il a tué l’Imam al-Hussein(p). » C’est-à-dire il est impossible qu’il arrive à se repentir. Là est la question : ne pas pouvoir réussir son repentir. Certains actes laids ne peuvent pas être réparés de façon absolue. Ainsi, les péchés les plus dangereux sont ceux qui apparaissent sous la forme d’injustice à l’encontre des gens.

Et voici le nouveau critère : on peut dire qu’une maladie qui ne se manifeste pas durant la vie en ce monde sous la forme de péchés, parle d’hésitations. Mais quand elle se manifeste dans la vie en ce monde sous la forme de péchés, cela veut dire que le danger a augmenté. Si la maladie se manifeste sous la forme de tuer une ou des personnes, comme pour Pharaon, les rois et autres despotes de ce genre, alors cette maladie parle de déni (juhûd) et indique un devenir sombre.

Et ainsi nous comprenons la plus importante des vérités de la religion islamique dans l’éducation de l’homme et de la société. En vérité, toute affaire qui n’arrive pas au degré de faire du mal aux autres, individuellement ou au niveau de la société, est susceptible d’être pardonnée. Le repentir peut être accepté ainsi que l’indulgence.

Prenons un exemple : la « wilâyah », qui est une question sensible. Il y a la « Wilâyah taqwiniyyah » attribuée à Ahle al-Beit, qui est Vérité, Lumière, Station, toute chose. Et pourtant la croyance en la « Wilâyah taqwiniyyah » n’est pas une condition principale. Même ! Les grands savants religieux divergent sur la question de savoir si elle fait partie des conditions nécessaires de la confession ou non. Et qu’est-ce que la « wilayyah » politique face à la « Wilâyah taqwiniyyah » ? Elle n’est rien. Et pourtant il n’y a pas pour la « wilayyah » politique de pardon. Elle est un principe fondamental duquel arrivent la dévotion, la piété réelle chez l’individu. Elle est l’introduction à tout bien dans la vie en ce monde et dans la société  et l’empêchement de tout mal. C’est-à-dire tout mouvement dans la vie sociale pour empêcher le mal n’aboutira jamais  à la réussite s’il est loin de l’allégeance à Ahle al-Beit(p) politiquement. Mais une personne peut servir, donner, combattre et avancer sans croire en la « Wilâyah taqwiniyyah » pour Ahle al-Beit(p). En cela réside son importance et explique l’insistance de la religion divine pour la « wilayyah » politique.

Avec la découverte de ce nouveau critère, de nombreuses portes très importantes vont s’ouvrir pour notre étude des maladies du cœur.

D’après la 5ème conférence donnée par  Sayyed Abbas Noureddine printemps 2006

www.lumieres-spirituelles.net     No52 – Ramadan 1434 – Juillet-Août 2013


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