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2015-02-04 | Readers 1991 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Les preuves tirées de la nature primordiale (Fitra)


Les preuves tirées de la nature primordiale (Fitra)

Dans un premier temps, nous allons mettre en évidence tous les arguments prouvant la réalité de la Résurrection. Ils vont être de trois ordres : ceux relevant de la « fitra » de l’être humain ; ceux donnés par le noble Coran ; ceux faisant appel à la « raison » de l’être humain.

En ce qui concerne ceux relevant de la « fitra », nous citerons quatre exemples : l’amour naturel pour rester (subsister), celui pour le bien-être, celui pour la Vérité, celui pour la Perfection absolue.

1) L’amour naturel (fitri) pour rester

Chacun d’entre nous (croyant ou pas) peut se tourner vers son cœur, dans son for intérieur, et entendre, de l’oreille de son esprit, un balbutiement qui dit : « La vie ne s’achève pas par la mort. La mort est une fenêtre sur un monde qui reste (ne disparait pas). » Il va découvrir à l’intérieur de lui-même, un amour pour rester, (subsister) ancré dans sa nature première (fitra).

Et cela, tout le monde peut le constater, en tout lieu et en tout temps, à travers l’histoire. Les différentes civilisations passées, quelles que soient leurs croyances, apportaient un intérêt particulier à la mort et à ce qui se passe après la mort (voir les pyramides en Egypte par exemple).

Cet amour pour rester éternellement indique l’existence de cette Eternité.

En effet, si l’être humain avait été créé pour mourir et disparaître, il n’aimerait pas rester. Obligatoirement, il devrait aimer la disparition, l’anéantissement. Il devrait rechercher le plaisir de la mort à la fin de sa vie. Or on peut constater que les caractéristiques de la mort (dans le sens du néant) ne sont pas ce qui suscite la joie dans le cœur de l’individu. C’est plutôt le contraire. Il fuit la vue de la mort de toutes ses forces.

Cela est d’ailleurs confirmé par les efforts que l’homme dépense pour prolonger sa vie, pour rechercher l’élixir de la jeunesse, pour trouver l’eau de la vie. Cet attachement aux pans de la vie est un signe, une preuve que nous sommes créés pour rester, non pour mourir et disparaître. Si nous avions été créés pour disparaître, nous n’aimerions pas la vie à ce point.

L’ensemble des sortes d’amour pour rester (subsister), loties dans notre for intérieur nous poussent à atteindre le perfectionnement, la perfection. Ainsi, cet amour pour rester complète notre existence.

Notre croyance en Dieu  et en Ses Attributs de Perfection ne contredit pas cette perception de notre nature primordiale (la fitra). Au contraire ! Nous croyons que ce que Dieu a déposé à l’intérieur de nous-mêmes ne vient pas de façon absurde, mais répond à une raison, à une sagesse. Il est inévitable qu’il y a là une sagesse dans cet amour que nous ressentons pour rester. Et qu’est cette sagesse sinon l’existence d’un monde qui vient après ce monde où nous resterons éternellement ?

(d’après « Ma‘rafah al-Ma‘âd » de Sheikh Nasr Makârem Shîrâzî p5-6)

En résumé

L’être humain veut atteindre la Vérité absolue pour disparaître dans l’Essence divine. Et ce désir ardent ancré dans la nature primordiale de tout être humain pour l’éternité indique – fondamentalement – la présence d’un monde éternel où il n’y a pas de mort ni de disparition.

(d’après « Al-Ma‘âd  fî nazhar al-Imâm al-Khomeynî»  p43)

www.lumieres-spirituelles.net     No55  - Dhû al-Hujjeh 1434 – Octobre-Nov.  2013

 


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