Les rapports de sayyed al-Haddâd^(qs) avec ses disciples

« J’étais en train de marcher avec sayyed al-Haddâd^(qs) quand il vit un de ces étudiants qui pensent détenir la certitude et à qui déplaisent ces « cheminants (ou pèlerins) vers l’Unicité » au point de changer leur chemin à la vue de sayyed al-Haddâd^(qs).

Sayyed al-Haddâd^(qs) me demanda : « Qu’a-t-il à ne pas vouloir me saluer ? Pourquoi me fuit-il ? »

Je lui dis : « Laisse-le ! Nous n’avons rien [à voir] avec lui ! »

Il me dit : « Non ! Non ! Il faut que j’aille à lui ! »

Il s’en alla vers lui et lui récita la déclaration de foi (les deux témoignages attestant qu’il est musulman). Après, il lui dit : « Ne suis-je pas musulman ? »

L’étudiant répondit : « Si ! »

Sayyed lui dit : « Alors, pourquoi me fuis-tu ? »

[L’étudiant] se mit à pleurer, à s’excuser auprès du sayyed et à lui embrasser les mains. Grâce à la haute morale, l’humilité et l’indulgence de sayyed al-Haddâd, il devint un de ses étudiants les plus fidèles. »

 (d’après le témoignage (qs) in Madrasat al-‘Urafâ’, vol.1 p56)

« Nous étions au service de sayyed al-Haddâd^(qs) dans la partie supérieure d’un magasin à Bagdad. Il y avait parmi nous le savant at-TabâTabâ’î et le Hajj Habîb as-Samâwî. J’avais eu une vision en rêve que je voulais raconter à sayyed al-Haddâd^(qs) et j’attendais que la personne concernée arrive pour en parler.

Quand elle arriva je racontai ma vision à sayyed : « Je t’ai vu en rêve et les enfants couraient derrière toi et se moquaient de toi. Après cela arriva cette personne – je l’indiquai du doigt – qui se mit à te frapper avec son bâton. »

Quand je finis de raconter ma vision à sayyed, la personne en question se mit à sangloter et à se frapper la tête avec force.

Sayyed al-Haddâd^(qs) donna l’explication de ce rêve : « Il y a quelque temps, j’ai tenu devant cette personne des propos sur l’Unicité qu’elle n’a pas pu supporter. Alors, elle s’est mise à me traiter d’incroyant et à parler à mon encontre devant les gens de ce monde. A cause de cela, il fut alors touché d’une grave maladie (le cancer) que les médecins n’ont pas pu guérir. Après, cette personne se rendit compte de ce qu’elle avait fait et se repentit. Je fus satisfait d’elle, l’épreuve cessa et elle guérit de sa maladie. »

(d’après le témoignage d’un des élèves de sayyed al-Haddâd^(qs) in Madrasat al-‘Urafâ’, vol.1 p57)

www.lumieres-spirituelles.net     No84  - Rajab-Sha‘bân 1438 – Avril- Mai  2017