L’Imam al-Mahdî^(qa) et la société (2-1)

Voici la traduction des principaux passages du livre de sayyed Abbas Noureddine⁽¹⁾ portant sur des points d’actualité relatifs à l’attente de l’Imam al-Mahdî^(qa). Le second chapitre aborde la question des valeurs dans toute société, notamment la plus grande valeur liée à la croyance en l’Imam al-Mahdî^(qa).

]Les valeurs sont les piliers de toute société et les fondements de son édification. 

Nous pouvons déterminer la véritable identité des sociétés humaines en regardant les valeurs qui y sont dominantes.

Aussi tout changement espéré dans une société doit-il commencer à partir des valeurs, les grands évènements et les réalités déterminantes pour l’avenir d’une société n’étant que des facteurs (des moyens) aidant toute personne qui travaille à ancrer les valeurs.

Aussi, s’il n’y a personne qui agit avec sérieux et jouit de la sagesse, ces évènements ne sont que des souvenirs passagers dans l’histoire de cette société.

]Depuis les premiers jours de [sa] mission, le Messager de Dieu^(s) avait pour objectif d’ancrer une valeur exceptionnelle dans sa société, une valeur totalement opposée au mode de vie ignorant, dominant durant des siècles et ancré dans de nombreuses coutumes et convictions : une valeur parlant de justice sociale qui consiste en la réforme de la tête de la société [c’est-à-dire ses dirigeants] et en un gouvernement [dirigé] par un être savant, juste, compétent.

Tout ce qui était arrivé dans la vie des Arabes à cette époque était expression d’injustice, d’agression, de piétinement des droits et d’ancrage de la loi du plus fort, de sorte que le fort mangeait le faible. Et il n’y avait aucune considération pour le savoir, la connaissance, la probité et la gestion sage. Et s’il arrivait quelque chose de cela, ce n’était que par un heureux hasard et non pas en tant que valeur exhaussée.

]Les Imams d’Ahl al-Beit^(p) après le Messager de Dieu^(s), ont aussi agi en vue de réaliser ce même objectif, le considérant comme l’axe fondamental pour toute activité de réforme liée au Message. Ils ont offert tout ce qui leur était le plus précieux jusqu’à devenir eux-mêmes des martyrs/témoins à l’abattoir de cette vertu.

]Ainsi, durant ces époques, un groupe de croyances fondamentales fut ancré en vue de la compréhension et de l’assimilation de [cette] valeur, logée dans la théorie de l’Imamat divin.

Il a été prouvé pour tous les amoureux et les partisans d’Ahl al-Beit^(p) que laguidance et la direction de la société sont une affaire divine, qu’il ne faut pas se comporter avec cette question comme une des affaires qui nous concernent, que nous réglons par la consultation, en liant ou en dénouant.

Bien plus ! qu’il faut considérer la guidance et la direction de la société à partir des principes de la connaissance de Dieu (qu’Il soit Exalté), de Ses Attributs et de Sa Gestion ! [Nous y reviendrons la prochaine fois.]

Pp22-24

 (1)« Hal aqtaraba al-wa‘d-l-Haqq ? » (La promesse de vérité s’est-elle approchée ?) de sayyed ‘Abbas Noureddine, Ed. B.A.A.

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