L’Imam al-Mahdî^(qa) et la société (3-2)

Voici la traduction des principaux passages du livre de sayyed Abbas Noureddine⁽¹⁾ portant sur des points d’actualité relatifs à l’attente de l’Imam al-Mahdî^(qa). A propos de la nécessité de la préparation de la venue de l’Imam al-Mahdî^(qa), le troisième chapitre aborde la question de pourquoi certains, pourtant croyant en l’Imam^(qa), s’y opposent ?

] « Si nous isolons ceux qui interagissent avec l’occident et sont en accord avec ses politiques de séparer la religion de la politique, il reste ceux qui s’opposent à la préparation de l’apparition de l’Imam al-Mahdî^(qa) parce qu’ils n’ont pas [bien] compris, assimilé la ligne de conduite et la méthode générales des Gens purs et parfaits de la Maison^(p).

]Ils vivent encore à l’époque d’après [la tragédie] de Karbalâ’, qui se particularisait par des révoltes manquées qui clamaient des mots d’ordre d’Ahl al-Beit^(p) jusqu’à citer leurs noms et qui [de fait] portaient préjudice aux Imams^(p), au lieu de servir leur ligne et leurs acticités.

]Oui ! Il existe un certain nombre de positions où il est fait allusion à une interdiction, même à un reproche sévère de la part des Imams^(p) dans le fait de se soulever contre le tyran. Mais ces positions étaient conjoncturelles, liées aux circonstances et particularités de l’époque, et non pas à leur méthode générale suivie dans leurs grandes activités exemplaires (de ces Imams^(p)).

Il n’y a pas de doute que les Imams de la Guidance^(p) indiquaient un des piliers de l’activité politique qui est la nécessité que sa direction soit dotée des conditions requises qui sont le savoir, la justice, la bonne gestion.

]En effet, toute personne qui baigne dans le milieu du patrimoine grandiose de l’Islam ne doute pas une seconde que la Religion de Dieu ne peut pas agréer chez ses serviteurs/adorateurs l’incroyance, la corruption et la désobéissance.

Tout cela [l’incroyance, la corruption et la désobéissance] n’est que le résultat inéluctable d’un gouvernement despote et d’un sultan ignorant.

]Alors comment l’Islam pourrait être satisfait de ce qui arriva à l’encontre des Musulmans comme calamités, malheurs, qui souillèrent le front de l’histoire, par ces plus laides positions et ces pires injustices ? (…)

C’est pourquoi, il n’est pas possible qu’une personne qui croit en cette religion soit satisfaite de ces situations qu’a vécues la nation islamique et qu’elle continue de vivre dans beaucoup de contrées. Il lui est nécessaire de refuser une telle situation, de s’efforcer de la changer, de la réformer de toutes ses forces. Et là, nous voyons que ce qui se dresse à la tête des réformes [de toute société] est l’appel à l’Imamat (la guidance) véritable et à la direction seigneuriale (divine). »

(pp29-31)

(1)« Hal aqtaraba al-wa‘d-l-Haqq ? » (La promesse de vérité s’est-elle approchée ?) de sayyed ‘Abbas Noureddine, Ed. B.A.A.

www.lumieres-spirituelles.net     No114 – Rajab-Sha‘bân 1443 – Février-Mars 2022