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Bilan des réponses au questionnaire fin 1443H
Bilan des réponsesau questionnairede fin 1443H
Les réponses à la première question 1-Quel est votre milieu d’origine ? (pays/croyances) confirment la diversité du public francophone : A/venant surtout d’Europe, d’Afrique (du nord, noire), d’Asie occidentale (Liban/Iran), aussi du Canada, et du Pakistan et d’Inde (mais en tant qu’ayant émigré vers un pays francophone).
B/Il en est de même, en ce qui concerne les croyances d’origine : musulmane (sunnite/malékite/soufie/wahhabite/shi‘ite), chrétienne, agnostique et athée, avec apparition d’une nouvelle génération francophone née musulmane shi‘ite (autre que traditionnelle).
2-Quel a été votre point de départ ?
Pour certains, un questionnement, une recherche dès l’adolescence, une insatisfaction, accompagnés d’une déception de certains hommes religieux (chrétiens, sunnites). Pour d’autres, l’exemple de personnes croyantes, ou des parents, de gens, une indication dans un livre, une position de l’imam al-Khomeynî(qs) (notamment à propos de la Palestine), qui ont poussé à réfléchir ou permis de faire la connaissance du shi‘isme.
3-Quelles difficultés (ou obstacles) avez-vous rencontrées en voulant connaitre davantage l’Islam authentique ?
Bien sûr les difficultés varient selon le milieu d’origine, la connaissance (ou non) de la langue arabe (ou de l’anglais). Les problèmes les plus évoqués : a-Peu de sources en français /c-Problèmes de traduction (souvent en un français médiocre ou incompréhensible) /g-Des réactions hostiles ou d’incompréhension de l’entourage proche (au niveau de l’adoption d’autres idées, du port du voile et d’autres pratiques islamiques) /h- Le comportement de certains Musulmans eux-mêmes.
Par contre, peu ont supposé la probabilité d’une mauvaise compréhension du shi‘isme ou le fait d’avoir une vision limitée pouvant entraîner des positions erronées.
D’autres ont avoué avoir été sous le choc d’avoir découvert la profondeur de l’erreur dans laquelle ils avaient été (chrétiens, mais aussi musulmans), alors que pour d’autres, ce fut un grand soulagement, comme une renaissance.
4-Une fois convaincu(e) de la véracité de l’Islam duodécimain, quelles furent vos réactions ?
Les premières réactions les plus partagées, au niveau personnel : b-Reprendre toutes les questions non résolues avant /c-Chercher à connaître davantage pour certifier, assainir et bien fonder les croyances, avec sincérité /a-Mettre en pratique tous ces enseignements nouveaux.
Puis au niveau collectif : d-Faire connaître la religion à l’entourage proche ; rencontrer d’autres gens dans la même voie ; vouloir appliquer la religion au niveau sociétal (et donc voir ce qui était fait en République Islamique d’Iran, (notamment au niveau de la participation des peuples, de la femme dans la société et de la direction des mouvements de réformes, etc.)).
5-Avez-vous eu envie de répandre l’Islam de façon plus large ? Pourquoi ? Comment ?
A/La grandeur et la beauté de la ‘découverte’ (de l’Islam, ses valeurs, son savoir, son authenticité), l’émerveillement face à ‘cette Vérité lumineuse’ ont rendu pratiquement tout le monde e-redevable à Dieu pour cet immense Bienfait et ont poussé à a-vouloir les transmettre aux autres (d’abord les proches), par amour pour eux, par besoin de justice, de partage de valeurs morales, de vérité, tant au niveau de l’individu que celui de la société, et faire connaître ceux qui les défendent puis, bien sûr, c-dénoncer toute cette propagande mensongère des puissances arrogantes occidentales et de leurs alliés même musulmans !
Que quelques-uns ont mis en avant le fait de d-‘dresser l’Argument de Dieu’ à l’encontre des autres, notion, sans doute, qui sous-entend une certaine connaissance de l’Islam et de son projet.
B/De même, le comment transmettre le Message de l’Islam dépend des possibilités de chacun, là où il se trouve. La pluralité des initiatives révèle des potentialités énormes en même temps qu’une grande dispersion.
Cela a commencé par 1-la participation à des activités collectives religieuses (notamment lors du mois de Ramadan et de ‘Ashûrâ’, et de manifestations) comme simple participant puis comme membre actif, ensuite par 6-des prises de parole en public ou lors de rencontres internationales ou encore au niveau de médias (dans le pays d’origine et ailleurs).
Ensuite ce fut la prise soi-même d’initiatives : 2-Organiser des réunions d’échange et d’information chez soi /4-Créer des groupes sur les réseaux sociaux ; des sites internet /3-Créer des associations en vue d’organiser et de développer certaines activités : êà l’adresse des jeunes (scoutisme, voyages, retraites, actes de solidarité, sorties locales et plus loin) ; êpèlerinages (hajj, ziyarâts dans les lieux saints (Irak, Iran, Syrie)) ; êouverture de classes d’arabe et de religion ; êdéveloppement de la culture générale shi‘ite ; êweek-ends familiaux ; 5-Faire des traductions (de l’arabe, du persan, de l’anglais) ; traduire et publier (papier, électronique) des livres, des revues sur l’Islam ; participer à des instances officielles locales islamiques (dont en Belgique).
6-Quels obstacles (ou difficultés) avez-vous alors rencontré(e)s ?
Les obstacles les plus évoqués : a-La réticence ou/et l’incompréhension des gens /e-Une contre-propagande forte, mensongère contre l’Islam, contre le shi‘isme (et ses représentants) /des mesures hostiles prises par l’Etat du pays /f-La division des groupes apparus (critères communautaires, langue, ‘nombrilisme’, ‘égocentrisme’, ‘individualisme’, sectarisme ..) /d-L’absence de formation (au niveau de la connaissance de Dieu, de Sa Religion, de Son organisation sociale (dont la cause de la femme)), entraînant des incompréhensions et parfois des déviations, tout cela souvent accompagné de manque d’humilité.
Et bien sûr le problème financier (avec déjà en certains endroits des germes de corruption dans l’emploi de donations).
En résumé, beaucoup se sont plaints de divisions, de querelles d’école ou de personne, voire même de noyautage (au profit de qui ?), d’individuation, de dispersion et d’éparpillement des efforts et des possibilités, d’absence de sorte de référence religieuse francophone, connaissant le terrain, impulsant une orientation générale autour de laquelle tout le monde pourrait se référer (même si elle a pu exister localement), de solidarité.
7-Selon votre avis, quelles seraient les priorités ?
Pour reprendre le questionnaire, tous sont d’accord sur la nécessité : b-D’unifier (conjuguer, coordonner) les efforts, face à la dispersion et l’isolement /g-D’organiser des formations (notamment pour les nouvelles générations).
Les motivationset les bonnes volontés ne manquent pas !
Les problèmes se situeraient davantage au niveau du manque de connaissance de l’Islam, de la non-maîtrise des langues (arabe ou française), d’initiatives prises de façon isolée, qui peuvent même parfois faire du tort à d’autres.
Aussi, la nécessité de passer à une étape supérieure et d’aller au-delà se fait sentir. Il n’est plus possible de continuer ainsi, tant au niveau général francophone qu’au niveau local ou régional, selon les pays ou continents.
Il faut trouver un moyen permettant à chacun de participer selon ses possibilités (comme traducteur, conférencier (prédicateur), donateur, organisateur d’activités, de pèlerinages, médiateur dans une société souvent hostile à l’identité musulmane, etc.), tout en impulsant la piété, la clairvoyance, l’unité, une certaine morale, un respect des autres, une ouverture et un dialogue avec les autres (même non-musulmans), dans la perspective de la préparation à la sortie de l’Imam(qa).
Pour cela, des suggestions ont été faites que la revue L.S. a regroupées et résumées ainsi ici :
diagnostiquer l’état actuel,
à un niveau général pour les francophones, ce qui existe :
-comme littérature en langue française (livres, revues, sites, groupes sociaux..) ;
-comme conférenciers (prédicateurs) de la Religion qui peuvent intervenir en français ;
-comme possibilités de formation pour les francophones ;
à un niveau plus local pour les francophones, ce qui existe :
-comme associations shi‘ites accessibles aux francophones ;
-comme activités menées ;
-comme initiatives prises ;
réfléchir sur :
des objectifs clairs,
des thèmes communs, des terrains d’entente,
une planification éventuelle,
des moyens de financement,
de communication et d’échanges,
de diffusion des livres (ou autres) ;
pour arriver à une stratégie d’ensemble avec
une vision claire, lucide, clairvoyante,
l’établissement d’une sorte de charte établie en commun,
et pourquoi pas, même, des statuts officiels,
ainsi qu’une possibilité de concertation, de consultation collective (annuelle ou plus).
Des initiatives ont déjà été prises dans ce sens comme dans un pays africain où un Conseil Supérieur d’Ahl al-Beit(p)a été formé ainsi qu’un cadre de concertation régionale qui se réunit tous les ans pour l’échange et le partage.
Bien sûr, cela nécessite certaines compétences, comme la clairvoyance, la piété, le savoir (de la religion), la foi, l’humilité ainsi que la capacité de diriger les débats, d’en faire la synthèse, d’en dégager les points communs, d’en élargir l’horizon, afin d’obtenir la satisfaction de tous, celle d’organiser et de diriger un groupe, le sens de la responsabilité, etc..
Il resterait un cadre à déterminer comme moyen :
-au niveau local ? régional ? continental ? international ?
-virtuel (internet..) ou présentiel ?
-ponctuel ou permanent ?
-autour d’un thème ? d’un objectif déterminé ? ou d’une activité ?
Là aussi des initiatives ont été prises, notamment sous la bénédiction de la République Islamique d’Iran. Jusqu’à quel point ces colloques – qui ont certes permis des rencontres, des prises de contacts – ont donné les fruits escomptés ? Il semblerait que le bilan soit mitigé malgré les énormes efforts déployés.
Ce sont des suggestions générales ou propres à certaines régions que la revue L.S. s’est faite un honneur de rassembler en espérant qu’elles pourront servir à une réflexion plus approfondie et contribuer au débat et à la réalisation d’un avenir meilleur.
www.lumieres-spirituelles.net N°118 - Rabî‘ I - Rabî‘ II 1444 - Octobre - Novembre 2022
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