Les étapes du Jour de la Résurrection

3-Lors ou après le 1^er Souffle dans la Trompe (ou/et le Cri) (7)

7-Qui sont ceux qui sont exemptés de l’effroi et des effets du fracas? (1)

La partie à l’étude actuelle des deux versets cités – celui du souffle de l’effroi (87/27 an-Naml) et celui du souffle du fracas (68/39 az-Zumar) – est celle de la fin (illâ man shâ’ Allahu) {sauf ceux que Dieu a voulu} (إِلَّا مَن شَاء اللَّهُ). Cette partie finale est introduite par une particule de restriction (illâ) (إِلَّا) : sauf, excepté (mais il n’y est pas précisé de qui il s’agit).⁽¹⁾ Qui sont ceux qui sont épargnés de l’effroi et des effets du fracas, dans les cieux et la terre ?

lLes Anges Jib’rîl, Mikâ’îl, Isrâfîl, Izrâ’îl^(p)

Selon certains commentateurs, il s’agit de quatre Anges vertueux, les Anges Jib’rîl, Mikâ’il, Isrâfîl, Izrâ’îl^(p) selon un propos rapporté remontant au Prophète^(s) : « Il ne reste, après le premier souffle, que Jib’rîl, Mîkâ’îl, Isrâfîl et l’Ange de la mort ? »⁽²⁾

lLes Anges Izrâ’îl, les Porteurs de l’Arche, Jib’rîl et Mikâ’il ^(p)

Dans un propos rapporté remontant à l’Imam as-Sâdeq^(p), il est dit :

« Nous sommes entrés chez Abû Abdallah (as-Sâdeq)^(p) pour lui présenter nos condoléances après la mort d’Ismâ’îl. Il^(p) appela à la Miséricorde de Dieu sur lui, cita des versets coraniques évoquant que {toute âme goûte la mort} [cf. 185/3 Ale ‘Imrân], puis il^(p) dit : «  Les habitants de la terre meurent jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne. Ensuite, les habitants du ciel meurent jusqu’à ce qu’il ne reste plus personne sauf l’Ange de la mort, les Porteurs de l’Arche,Jib’rîl et Mîkâ’îl. » »⁽³⁾

Sayyed TabâTabâ’î^(qs) cite, dans son Tafsîr, différents avis de savants : « Il y a ceux qui disent que ce sont Jib’rîl, Mikâ’il, Isrâfîl, Izrâ’îl, les maîtres des Anges, qui meurent après cela ; d’autres que ce sont ces quatre Anges et les Porteurs de l’Arche ; d’autres encore, qu’il s’agit [des Anges] Ridwân, al-Hûr, Mâlik, les Gardiens (az-Zabâniyat) ; (…) et d’autres dires encore sans qu’il n’y ait de preuves ou d’indices sur lesquels s’appuyer. »⁽⁴⁾

Et un peu plus loin, sayyed TabâTabâ’î^(qs) dit, après avoir cité les deux premiers propos rapportés ci-dessus (à propos des quatre Anges, de l’Ange de la mort et des Porteurs de l’Arche, et, en l’attribuant à Anas qui le remonte au Prophète^(s)), : « Le verset [68/39 az-Zumar] est selon l’apparence en désaccord avec cela. »⁽⁵⁾

La prochaine fois, nous allons voir d’autres avis de grands savants.

(1)cf. L.S. No119 & 120.

(2)Lâlâ’al-Akhbârp454, repris par Tafsîr al-Burhân, vol.4 p85, cité par al-Ma‘âd bayn ar-rûh wa-l-jasad de sh. Mohammed Taqî Falsafî, vol.2 p40. Sayyed TabâTabâ’î^(qs) cite ce même propos rapporté en l’attribuant à Anas qui le remonte au Prophète^(s) avec le complément qu’ils vont tous mourir après (cf.Tafsîr al-Mîzân, vol.17, p244).

(3)al-Kâfî, vol.3, Abwâb al-janâ’iz, pp256-257, cité par al-Fayd al-Kashânî dans Mujma‘ al-bayân, vol.7-8, p508 l.25 et par Ma‘rifat al-Ma‘âd, de l’Ayatullah at-Tehrânî, vol.4 p91.

(4)Tafsîr al-Mîzân, vol.17, p238, à propos du verset du souffle du fracas (68/39 az-Zumar).

(5)Tafsîr al-Mîzân, vol.17, p244.

www.lumieres-spirituelles.net     No125 – Jumâdî I & II 1445 – Nov.Décembre.Janv. 2024