Le secret de leur résistance !

On demanda à Oum Ibrahim : Quel est le secret de la réussite de la résistance des habitants de la bande de Gaza, malgré la sauvagerie des attaques de l’entité sioniste, les nombreux martyrs et les destructions phénoménales ?

Sa réponse fut claire : la famille !

La famille est le noyau de la société musulmane résistante. Aussi, le mariage précoce y est-il encouragé ainsi que le fait d’avoir de nombreux enfants !

Bien sûr en prenant bien soin de leur éducation.

Et dans ce cadre, la femme en tant que mère joue un rôle fondamental. C’est elle qui fabrique les hommes (et par suite la société).

Puis, elle cita les piliers sur lesquels s’appuyer pour éduquer la famille :

1-Une éducation fondée sur la croyance en Dieu et le dogme islamique.

2-Une éducation fondée sur le noble Coran, son apprentissage (par cœur), sa connaissance et sa compréhension.

3-Une éducation fondée sur la pratique de l’Islam, individuellement et collectivement, selon la législation islamique, la fréquentation de la mosquée...

4-Une éducation fondée sur la lutte dans la Voie de Dieu, avec la compréhension de l’importance du martyre et de la patience.

« Les missiles de patience que Dieu a envoyés dans mon cœur sont beaucoup plus puissants que les missiles de l’ennemi sioniste ! » déclarait une mère d’un martyr.

5-Une éducation fondée sur le don, le sacrifice et l’amour de faire le bien, privilégiant les voisins, les autres à soi-même.

6-Une éducation fondée sur l’importance de l’exemple (du modèle (al-qudwat)) à suivre, notamment dans la lutte et la résistance.

7-Une éducation fondée sur la confiance dans les chefs de la résistance (à la différence de ceux qui ont entrainé de fait leur peuple dans l’impasse de pseudos accords avec l’entité sioniste).

8-Une éducation fondée sur le savoir. Même mariée, avec une famille nombreuse, la femme continue ses études..

9-Une éducation fondée (dès le premier jour de l’allaitement de l’enfant) sur la culture que la terre de Palestine (et, de façon spécifique, de Gaza) est son droit, un droit en vérité (après Dieu), qu’il ne doit pas abandonner. Il signifie aussi pour tous les Palestiniens qui ont été chassés de leur terre, leur droit au retour.

Les tentatives occidentales de favoriser leur émigration vers les pays occidentaux n’ont fait que renforcer leur détermination de rester en Palestine occupée (malgré les dures conditions), leur attachement à leur cause, et en premier lieu, ces jours-ci, leur volonté de ne pas quitter Gaza, quel qu’en soit le prix.

10 -Enfin ! Dernier point, à titre de conclusion, une éducation fondée sur la conviction qu’ils sortiront victorieux parce qu’ils sont dans leur droit (as’hâbal-haqq, ‘détenteurs du droit’). « N’est pas perdu un droit qui a derrière lui quelqu’un qui le demande » selon un propos attribué au Prince des croyants^(p).

Témoignage recueilli le 22-11-23 auprès d’une sœur membre du comité des femmes du Hamas

au Markaz Sakin, avec la collaboration de Mirna Atieh.

www.lumieres-spirituelles.net     No126 – Rajab-Sha‘bân 1445 – Janv.Février.Mars 2024