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2014-12-25 | Readers 3893 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Les bienfaits de l’obéissance à Dieu


En quoi l’obéissance à Dieu est-elle le secret de notre bonheur ?

Dieu nous a demandé de Lui obéir ainsi qu’à Son Prophète et à Celui qui détient l’Ordre, c’est-à-dire suivre les règlements de la législation islamique qui regroupe l'ensemble des affaires nous concernant. Il n'y a pas de doute que l'obéissance et le suivi de ce que nous avons en charge de faire est une chose aisée tant que cela coïncide avec notre intérêt particulier ou avec ce que l'on voit comme juste et nécessaire. Mais combien cela est pénible et difficile quand il s'avère que cela va à l'encontre de ce que nous voyons comme bénéfique ou juste.

Cependant, l'assujettissement véritable à Dieu signifie la conviction que Dieu détermine ce qui est meilleur et prioritaire pour nous et implique la soumission de l'ensemble de nos dimensions et niveaux à Dieu. « Mon Dieu, se sont prosternés devant Toi, ma noirceur, mon imagination et ma blancheur. » disait le Messager(s) de Dieu durant ces invocations. En d'autres termes, mon corps, mon imagination, ma raison, mon cœur doivent s'assujettir à Dieu.

L'assujettissement de l'intérieur, des autres niveaux profonds, se réalise à travers la soumission de l'extérieur – parce que l'extérieur est la voie des profondeurs, et sans sa bonne soumission, le profond ne se réforme pas – mais avec en plus, une condition simple, celle de se tourner vers la réforme de l'intérieur. C’est le suivi des lois islamiques et la soumission (de l'apparent à Dieu) qui conduisent à la réforme de l'intérieur, au réveil du cœur, à la luminosité de la raison, à la soumission de l'imagination. De même, le bon état de l'intérieur apparaît dans les actes de la personne. {Quiconque prend en haute considération les injonctions sacrées de Dieu, cela relève de la piété des cœurs.}(32/XXII) Si les membres extérieurs ne sont pas soumis, cela est un signe que le cœur est encore sous l'emprise du démon et de ses soldats. Aussi, doit-on commencer par soumettre l'extérieur et rendre l'empire du corps docile, obéissant au Maître, à la Vérité, à Dieu.

Car ce n'est pas le simple suivi des lois qui est demandé en soi mais l'esprit du suivi – qui est l'obéissance, la soumission à la Seigneurie de Dieu le Très Elevé. En faisant attention, on découvre que l'obligation d'un ordre venant de Dieu indique la grande importance qu'accorde Dieu (qu'Il soit Glorifié) à cet ordre, alors que la recommandation de tel acte indique un degré moindre d'intérêt. Le Prince des croyants(p) disait : « Les choses recommandées si elles se font aux dépens de celles obligatoires sont vaines ». Ce qui donne une indication sur une des dimensions de l'organisation.

Aussi, si l’homme accomplit ce que Dieu lui somme de faire, il atteindra les plus hauts degrés de l'adoration ('ibâdat). C'est pourquoi, on dit que les conciliations/réussites (tawfîq) divines les plus élevées ont lieu pour le serviteur/sujet quand Dieu le Très Elevé fait que tout son temps est employé à l'accomplissement des choses obligatoires, au point qu'il ne trouve plus de temps pour accomplir une chose recommandée parce qu'elle n'est pas du plus haut degré de conciliation (tawfîq).

Certains pensent que pour obtenir le salut de l'enfer, il faut suivre les obligations, et que si l'on veut recevoir les prodiges (karamât) et atteindre les stations, il faut faire les choses recommandées. L'Imam Khomeynî(qs) dit dans un de ses sermons : « Le plus haut degré de la spiritualité fut réalisé en la personne de l'Imam ‘Alî(p) et il n'avait pas un comportement de soufiste. Certains s'imaginent que le gnostique doit s'isoler de toute chose, se mettre à l'écart de tout, réciter des mots/rappels (dhikr)et parfois chanter et ensuite, il ouvre une boutique !! Le Prince des croyants(p), bien qu’il(p) soit le plus savant de toutes les créatures après le Messager de Dieu(s), ne se mettait pas à l'écart et ne faisait rien vainement. A aucun moment, il n'avait un anneau de dhikr (etc), mais il était occupé par ses tâches. »

D’après As-safar ilâ malakût, S. A. Noureddine, Ed. B.A.A. (pages 156-169)

www.lumieres-spirituelles.net     No2  - Rajab 1430 – Juillet  2009


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