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2014-12-27 | Readers 2621 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

La Présence du cœur (1) Ses caractéristiques


La Présence du cœur (1)

- Ses caractéristiques –

Cette règle de conduite – la présence du cœur - est parmi celles des plus importantes et peut-être  y a-t-il beaucoup de règles de conduite qui sont introductives à celle-là. (L’Imam Khomeynî y consacre plusieurs chapitres et commence par nous renvoyer à son livre « Quarante Hadîths ».)

La présence du cœur implique de prendre en compte deux ordres : libérer du temps et le cœur pour les actes d’adoration d’une part et de l’autre, faire comprendre au cœur l’importance de l’adoration.

« Libérer du temps » veut dire que l’homme se réserve un moment fixe, chaque jour et chaque nuit, pour les actes d’adoration et qu’il décide de ne faire, durant ce moment, que des actes d’adoration et pas autre chose, quelle qu’elle soit.

Mais plus important que libérer du temps, même s’il en constitue un prélude, c’est « vider » son cœur de toute chose autre que Dieu. C’est-à-dire, l’homme qui se préoccupe d’adorer Dieu, doit se libérer de tous ses soucis de ce monde et se réserver à Dieu durant les actes de la prière. Il doit sauver son cœur des illusions éparpillées et des différents ordres, le vider totalement de tout cela et définitivement pour s’adonner aux actes d’adoration et aux entretiens intimes avec Dieu le Très-Elevé. Tant qu’il ne se débarrasse pas de ces choses, la présence du cœur ne peut pas se réaliser.

Malheureusement, nous réservons nos pensées éparpillées et nos diverses illusions pour le moment de la prière. On fait le « takbîr » ( dire : « Dieu est plus Grand ») marquant le début de la prière, et c’est comme si on avait ouvert la devanture du magasin, ou le cahier des comptes ou le livre des cours ! Nous envoyons notre cœur vers d’autres choses et nous négligeons totalement les actes d’adoration. Et quand, tout d’un coup nous faisons attention à la prière, nous en sommes à la fin …

Est-ce que nous nous comportons ainsi quand nous parlons avec une simple personne ? quand nous nous adressons à un être cher, ou même, avec une personne étrangère qui a mobilisé tout notre intérêt ? Alors pourquoi parlons-nous et nous entretenons-nous avec le Maître des Bienfaits et le Seigneur des mondes en Le négligeant et en pensant à autre que Lui ?

Essayons au moins de rendre notre entretien intime avec Dieu, qu’Il soit Glorifié, comme une conversation avec une simple personne ! Est-ce que nous considérons qu’il y a quelque chose de plus important que l’Essence sacrée de Dieu ? ou que les conversations avec les serviteurs sont plus précieuses que l’Entretien intime avec Celui qui satisfait les besoins ?

Tout cela révèle certes une faiblesse de la foi et une défaillance dans notre certitude, qu’il est nécessaire de corriger. Il faut acquérir la foi en Dieu et dans les propos de Ses Prophètes pour réformer les choses !

Cependant, avec un peu d’attention et d’observation, nous pouvons arriver à libérer notre cœur  et l’adonner à l’adoration de Dieu, nous pouvons le persuader de l’importance de devant Qui il se dresse et à Qui il s’adresse. Nous devons penser que nous sommes devant notre Seigneur Tout-Puissant, que nous sommes devant Celui qui nous voit alors que nous ne Le voyons pas !   

(d’après al-Arba‘ûna Hadîthann, de l’Imam Khomeynî, le 27ème pp477-482)

Si la présence du cœur ne compte pas parmi les conditions de validité de la prière d’un point de vue de la législation apparente, c’est pour que le priant ne se décourage pas ni ne s’arrête de prier si cette condition n’est pas réalisée. Le minimum exigé d’un point de vue légal apparent est l’intention (an-niyat) de faire la prière pour adorer Dieu et se rapprocher de Lui, ou, en d’autres termes, ne pas oublier qu’il est en train de prier tout au long de sa prière.. Par ailleurs, c’est aussi par la répétition de la prière et de l’effort à rendre le cœur présent tout au long de la prière que le croyant arrive à déchirer les voiles qui le séparent de la Présence Divine.

www.lumieres-spirituelles.net     No13  - Jamadî II  1431 – Mai-Juin 2010


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