1. La Prière
  2. L’invocation
  3. Le Coran
  4. L’Imam al-Mahdî(qa)
  5. Connaître Dieu
  6. La Voie de l’Éloquence
  7. Spiritualité des Infaillibles(p)
  8. L’Au-delà
  9. Méditer sur l’Actualité
  10. Le Bon Geste
  11. Des états spirituels
  12. La Bonne Action
  13. Exemples des grands savants
  14. Les Lieux Saints
  15. Notre Santé morale
  16. Notre Santé physique
  17. Notre Nourriture
  18. Expces Spirituelles des autres
  19. Le Courrier du lecteur
  20. Le Livre du Mois
  21. La Femme dans l'Islam
  22. Entretiens
  23. Éditorial
  24. Divers
  25. Éduquer nos enfants
2014-12-27 | Readers 2536 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Le sermon d’al-Ghadeer Khomm


Le sermon d’al-Ghadeer Khomm
Trad. Ali Reza Sheikhul Islam
Ed.Publications Ansaryan

Le simple fait de vouloir traduire le sermon de Ghadir Khomm est en soi une initiative bienheureuse, en tant que cet évènement, reconnu par l’ensemble des Musulmans, fut (et est toujours) déterminant pour le devenir de la Nation islamique en ce monde et dans l’Au-delà.

Il est l’un des derniers sermons que le Messager de Dieu(s), le Prophète Mohammed(s) prononça devant des dizaines de milliers de Musulmans venus de toutes les contrées de la Nation islamique d’alors, au retour de ce qui sera le pèlerinage d’adieu du Prophète(s). Arrivé à un endroit où sa voix pouvait être entendue de toutes parts(cf. L.S. N°7 p19), Dieu (qu’Il soit Glorifié) donna l’ordre à Son Messager(s) de parler aux pèlerins avant leur séparation et de transmettre Ses derniers Ordres, moment et paroles inoubliables puisque peu de temps après le Prophète Mohammed(s) devait mourir.

Lors de sa traduction, le sermon a été divisé en onze parties :

-Il commence par la louange à Dieu : des concepts très profonds exprimés en une langue très éloquente – ce qui rend sa traduction difficile, surtout quand les deux langues, l’arabe et le français, ne sont pas bien maîtrisées.

-Puis vient la transmission de l’Ordre divin (si le Prophète(s) ne le fait pas, c’est comme s’il n’avait rien fait jusqu’alors, et rien ne pourrait le sauver du Tourment de l’Au-delà) : ‘Alî fils d’Abû Tâleb est le successeur du Prophète(s), le Lieu-tenant (al-khalîfah) de Dieu sur terre après lui(s). L’obéissance lui est due comme elle est due à Dieu (Tout-Puissant) et à Son Messager(s), de la part de tous, émigrants ou partisans, arabes ou non-arabes, libres ou esclaves, blancs ou noirs, car Dieu l’a désigné pour sa précellence (après le Prophète(s)), tant au niveau de sa foi que de son savoir, sa piété, son courage..

 Le Prophète(s) lui donne alors le titre de « Prince des croyants » de façon exclusive, puis mentionne les douze Imams de sa descendance, en en faisant une déclaration officielle.

-Dans la 6e partie, vient la mise en garde du Prophète(s) à ceux qui ne lui obéiront pas après sa mort (qui égareront les gens et les mèneront à l’Enfer). Il(s) les connait mais il tait leurs noms. De même il(s) demande aux gens présents de transmettre l’annonce aux absents, les défiant de ne pas le faire.

-La 8e partie est réservée au 12e Imam de la descendance de ‘Alî, al-Mahdî(qa) qui fera apparaître pleinement la Religion de Dieu, le dernier Argument de Dieu sur terre.

-Avant de conclure, le Prophète (s) évoque les actes d’adoration obligatoires, tels que le Hajj, la ‘Umrah, la prière, la Zakât, le licite et l’illicite (qui sont plus vastes que ce que le Prophète a ordonné et interdit. D’où la nécessité de revenir au Prince des croyants(p) et aux Imams de sa descendance après lui(p), car « ils(p) sont de lui(s) et lui(s) d’eux(p) jusqu’au Jour du Dressement »). Il insiste sur  l’importance et la nécessité de la piété, car le Jour de la Résurrection est un jour terrible.

-Les 9e et 11e parties racontent comment cette allégeance  doit être prononcée : chacun devra serrer la main de ‘Alî(p) et lui déclarer obéissance. Puis, reconnaissant qu’il ne peut serrer la main de tout le monde, le Messager de Dieu(s) demande à l’assistance de répéter après lui l’allégeance au Prince des croyants(p) et aux Imams(p) de sa descendance, promettant une grande récompense pour les croyants et menaçant les transgresseurs de la Colère divine.

Cette traduction française (plus ou moins approximative selon les passages avec parfois l’emploi de mots inappropriés) du sermon d’al-Ghadîr est précédée par deux rappels :

-1)celui de l’importance de cet évènement qui n’avait pourtant rien de surprenant puisque chaque Prophète avait nommé son légataire avant de mourir et que le Prince des croyants(p) était la meilleure des créatures sur terre après le Messager de Dieu(s).

-2)celui de la mention des sources de ce sermon : celles shiites (un propos rapporté de l’Imam al-Bâqer(p) remontant au Messager de Dieu(s) relatant le sermon en entier) et celles sunnites qui, tout en ne le rapportant pas en entier, confirment la véridicité de ce fait historique.

www.lumieres-spirituelles.net     No67 - Dhû al-Hujjeh 1435 – Octobre 2014


Articles précédents:

1446 (2024-2025)

1445 (2023-2024)

1444 (2022-2023)

1443 (2021-2022)

1442 (2020-2021)

1441 (2019-2020)

1440 (2018-2019)

1439 (2017-2018)

1438 (2016-2017)

1437 (2015-2016)

1436 (2014-2015)

1435 (2013-2014)

1434 (2012-2013)

1433 (2011-2012)

1432 (2010-2011)

1431 (2009-2010)

1430 (2008-2009)