Adopter un enfant

Assalam alaikoum

Je suis une jeune femme mariée shiite et je n’ai pas encore d’enfants.  J'aimerais adopter un enfant palestinien, irakien ou libanais..

Je sais que dans l’Islam, il n’y a pas d’adoption en tant que cet enfant ne sera jamais notre enfant mais comment le Saint Prophète et les Aymmah (que la paix soit sur eux) se comportaient ils avec les orphelins ? Que faire des orphelins qui sont dans la rue que l’on voit ici et là ?

J'attends impatiemment votre réponse....

Duas et salaams..   

Asma

Réponse de la revue

Alaykum as-Salam !

Dans votre question, il y a plusieurs aspects :

-Si vous voulez adopter un enfant parce que vous n’avez pas d’enfant, vous êtes encore jeune et ne désespérez pas de la Miséricorde de Dieu. In sha Allah ! Dieu vous pourvoira de nombreux beaux enfants et vertueux !

-L’Islam accorde une grande importance aux orphelins comme le prouvent le noble Coran, les nombreux propos rapportés et la vie des Infaillibles^(p). Il est important de leur accorder un milieu familial et de satisfaire leurs besoins. Les récompenses sont incommensurables. Les premières personnes concernées sont les proches. Puis ceux qui le peuvent.

-Le troisième aspect de votre question concerne les enfants palestiniens, irakiens ou libanais auxquels on pourrait ajouter syriens et d’autres encore. Comme si le point commun entre ces différentes nationalités citées est le fait d’être les victimes de violents conflits internationaux. Etre conscient des effets dévastateurs des politiques arrogantes occidentales et se sentir solidaire avec les innocentes victimes sont  tout à fait louables et à encourager. Et c'est tout à votre honneur. Mais vient la question de comment pouvoir traduire ses bonnes intentions au niveau des actes.

En général, les associations locales quis’occupent des orphelins préfèrent que l’orphelin soit élevé dans son milieu. Aussi proposent-elles des sortes de « parrainage » qui consiste plutôt en un soutien financier contribuant à la satisfaction des besoins de l’orphelin et  à son éducation sur place, de préférence dans sa famille ou ses proches, jusqu’à l’âge où il peut devenir autonome.  Et il y a bien sûr une attention toute particulière pour les enfants de martyrs qui ont donné leur vie pour que les autres vivent dans la dignité. C’est un devoir de s’occuper d’eux.

Voici des réponses générales à vos préoccupations tout à fait humaines et louables.

Salams et duas

www.lumieres-spirituelles.net     No77  - Jumâdî I & II 1437 – Février-Mars 2016