1. La Prière
  2. L’invocation
  3. Le Coran
  4. L’Imam al-Mahdî(qa)
  5. Connaître Dieu
  6. La Voie de l’Éloquence
  7. Spiritualité des Infaillibles(p)
  8. L’Au-delà
  9. Méditer sur l’Actualité
  10. Le Bon Geste
  11. Des états spirituels
  12. La Bonne Action
  13. Exemples des grands savants
  14. Les Lieux Saints
  15. Notre Santé morale
  16. Notre Santé physique
  17. Notre Nourriture
  18. Expces Spirituelles des autres
  19. Le Courrier du lecteur
  20. Le Livre du Mois
  21. La Femme dans l'Islam
  22. Entretiens
  23. Éditorial
  24. Divers
  25. Éduquer nos enfants
2018-01-14 | Readers 3417 | Share with your Twitter followers Share on Facebook | PDF

Al-Quds capitale éternelle .. de la Palestine


Al-Quds capitale éternelle ..de la Palestine !

Dès le début de sa parution, la revue Lumières Spirituelles n’a cessé de tirer la sonnette d’alarme sur les dangers qui menacent Jérusalem (al-Quds). En 2009, elle avait reproduit la déclaration d’un ministre de l’entité sioniste disant que « la batailledu contrôle de Jérusalem et d’al-Aqsâ avait commencé ». (cf. LS N°7)

Depuis, ce fut effectivement l’accélération de la politique sioniste d’appropriation des lieux, de leur ‘judaïsation’, de l’excavation de leur sous-sol, de leur encerclement par de nouvelles colonies de peuplement sioniste, de l’expulsion de leurs habitants palestiniens avec la confiscation des maisons et des terres. (cf. LS N°16 & 36)

Puis, le déclenchement d’un « printemps arabe », l’introduction de groupes terroristes takfiris dans la région et la création de ‘daesh’ pour isoler la révolte palestinienne et détourner le soutien des peuples voisins vers des guerres intestines.

Entre-temps, l’entité sioniste se préparait, jusque dans les moindres détails, à l’annexion pure et simple de la ville sainte, avec notamment le ‘Mouvement du Mont du Temple’. (cf. LS N°64)

Enfin, le compte à rebours sioniste fut enclenché, avec l’intensification des exactions contre les Palestiniens, à tous les niveaux, pour les faire partir. (cf. LS N°69 & 79)

Il ne restait plus que le contexte international. Trump a franchi le pas, le 6 décembre 2017, en déclarant qu’il allait transférer l’ambassade américaine à Jérusalem, la « capitale d’Israël ».(1)

Pourquoi cette décision maintenant ?

lUn « coup fumant » d’un président « qui n’a connu que défaites consécutives depuis le début de son mandat » ou « qui pense déjà aux prochaines échéances électorales » (visant sa base chrétienneconservatrice), même au prix d’un isolement sur lascène internationale ?

lUn coup de poker, signe d’impuissance et de faiblesse des Etats-Unis et de l’entité sioniste ?

lou bien le signe de l’entrée en scène de nouveaux acteurs : les « chrétiens sionistes » (les néo-évangélistes) qui se manifestaient jusqu’à présent comme des alliés inconditionnels de l’entité sioniste ? La méfiance et les inquiétudes apparues dans certains milieux sionistes, même extrémistes (sachant que la finalité de leur projet est à l’opposé de la leur) le confirmeraient.

Jérusalem (al-Quds) capitale éternelle de la Palestine !

uLa réaction du peuple palestinien ne s’est pas faite attendre. C’est avec une grande bravoure qu’il descend tous les jours pour protester contre la décision de Trump (qui viole le droit international et tous les « accords de paix » établis dans la région). Tous les jours, il s’affronte aux forces d’occupation sioniste et résiste à leurs assauts, avec les moyens à sa disposition, malgré la répression sauvage, les tirs à balles réelles, les arrestations et les détentions arbitraires.

uEn même temps, les forces organisées palestiniennes, trahies parles régimes arabes (qui ont sacrifiéleur cause pour une normalisation avec l’entité sioniste) et abandonnées par les Etats-Unis, tentent d’aplanir leurs différends.

En effet, par cette déclaration, Trump a placé la région devant ce dilemme : soit accepter le diktat américano-sioniste (et le chantage à l’aide financière a déjà commencé) soit subir la guerre. Aussi

les Palestiniens doivent-ils se préparer à cette seconde éventualité, sachant qu’aucun palestinien ne renoncera à ses droits sur Jérusalem (al-Quds).

uMais à la différence des situations précédentes, la résistance palestinienne n’est plus isolée. Et cela constitue sans doute le second nouvel  élément dans l’équation des forces actuelles de la région. En effet, c’est toutl’axe de la résistance (de l’Iran au Liban, en passant par la Syrie et l’Irak),aguerri par des années d’affrontements et sorti victorieux de cette guerre(2)contre les groupes takfiris terroristes entrainés par les américano-sionistes,qui se dresse à ses côtés.

Auquel il faut ajouter les Yéménites qui, malgré la terrible guerre qu’ils subissent, considèrent la lutte pour la libération d’al-Quds comme faisant partie de leur combat et qui sont prêts à dépêcher des milliers de combattants.

« Si Trump et Netanyahu comptent déclencher une

guerre, nous travaillerons ensemble pour transformer

ce risque en une opportunité qui assurera la libération

d’al-Quds, non seulement de la Galilée. »S.Hassan Nasrallah 3-1-18

Que faire à l’heure actuelle ?

1§Chercher à accentuer l’ isolement des Etats-Unis et de l’entité sioniste pour amener Trump à revenir sur sa décision, via la pression populaire, les parlements, les gouvernements, les réseaux sociaux.. Empêcher toute forme de normalisation avec l’entité sioniste et, pour les gouvernements ou élites qui l’auraient déjà fait, les pousser à rompre avec elle, à fermer ses ambassades.

2§Prendre conscience qu’il n’y a rien à attendre de ces soi-disant négociations sur la Palestine auxquelles Trump vient de mettre fin. Elles ne mènent qu’à la liquidation totale de la cause palestinienne.

3§Prendre aussi conscience que cette décision prise ne met pas que Jérusalem en danger, mais toute la Palestine, même, toute la région ! Car le véritable discours des Etats-Unis (et celui des généraux de leur armée) est celui de ces néo-évangélistes qui commencent à se mettre en avant.

Ceux-là sont persuadés qu’ils sont « l’armée de Dieu qui doit purifier la terre des ennemis de Dieu pour permettre la venue du Messie et l’établissement de son Etat ». Et la « purification de la terre » signifie pour eux la destruction de tous les pays, de toutes les sociétés du Moyen-Orient, de façon

totale, Eglises orientales inclues. D’ailleurs, les groupes terroristes takfiris (Daesh et cie) étaient pour

eux leur meilleur outil pour exécuter cette tâche. Combien reste-t-il encore de Chrétiens au Proche

et au Moyen-Orient ?

4§Mieux comprendre l’interaction entre la libération de la Palestine de l’occupation sioniste, et la résistance à tous les complots américano-sionistes tramés dans la région.

5§Encourager la participation massive des peuples de la région, religions et ethnies confondues, dans cette lutte qui détermine leur devenir, profiter de la décision américaine pour distinguer le bon grain de l’ivraie, pas seulement dans le monde arabe mais aussi dans le monde entier, et dénoncer le sionisme, le wahhabisme et toutes ces idéologies déprédatrices.

6§Chercher à unifier la parole des factions de la résistance dans la région vers une entente sur la meilleure manière de faire face à cette offensive américano-sioniste, en s’appuyant sur la volonté populaire, et mettre au point une stratégie claire, précise et unifiée avec un plan opérationnel distribuant les rôles et coordonnant les efforts complémentaires.

7§S’élargir à tous ceux qui se battent pour la liberté et la paix dans le monde et encourager le soutien à l’intifada palestinienne par tous les moyens (argent, médias, etc.).

8§Sans oublier, bien sûr, avoir pleine confiance en Dieu et en Sa Promesse.

« Que la décision de Trump sonne le début de la fin d’Israël, avec la Volonté de Dieu ! » (S. H. Nasrallah 11-12-17)

(1)Certes, c’était depuis 1995 que le « Jésusalem embassy act » (stipulant le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem) avait été voté par le congrès américain (dominé par les républicains sous la présidence de Bill Clinton), chaque président ayant la possibilité, tous les six mois, de reporter cette opération au nom de la « sécurité nationale des Etats-Unis ». Trump, lui-même, l’avait repoussé deux fois avant le 6 décembre.

(2)Certes, il existe encore des groupes terroristes de Daesh (de la Qaïda et autres), belliqueux et nocifs, bénéficiant du soutien et de la protection des Etats-Unis, au Moyen-Orient et ailleurs. Mais on ne peut plus parler d’organisation structurée, d’un « Etat islamique », comme cherchaient à l’imposer les puissances arrogantes.

Qui sont ces «chrétiens sionistes» ?

C’est le nom qui a été donné au courant chrétien évangélique qui, faisant une lecture littérale des livres d’Ezéchiel et de Daniel et de l’Apocalypse de Jean, croit que la création de l’entité sioniste en 1948 participe au retour du Messie (conviction renforcée après la guerre de 1967).

C’est surtout à partir des années 80 que ce courant religieux s’est progressivement développé et structuré aux Etats-Unis au point de devenir une composante non-négligeable de la droite évangélique, de représenter près du tiers de la population américaine et de constituer un lobbying très actif au sein du Congrès, partisan du Grand Israël et soutenant le développement des colonies sionistes.

Trouvant ses origines dans les milieux puritains anglais puis américains du 17e et 18e siècles), il se réfère principalement aux œuvres  du prêtre anglican John Nelson Barby (1800-1882) et à sa théorie du « dispensationalisme »*.

Il a tenu son premier congrès à Bâle en 1985 où d’une part, il a affirmé la suprématie de Jésus et de son projet divin, et d’autre part, il a appelé toutes les nations à soutenir l’entité sioniste et à établir leurs ambassades à Jérusalem en

tant qu’elle est la « capitale éternelle d’Israël (..) donnée par Dieu aux Juifs », où ilsdoivent reconstruire le Temple

de Salomon à la place de la Mosquée d’al-Aqsâ.

C’est ainsi que l’influent prédicateur Jerry Falwell fit voter le « Jerusalem embassy act » par le Congrès, en 1995.

Cependant, selon sa vision, le combat final qui aura lieu entre le Créateur et les forces du mal au pied de la colline d’Armaggeddon après la venue du Messie, aboutira à la conversion de tous les Juifs.

C’est pourquoi certaines personnalités sionistes se méfient de leur soutien, déclarant : « La doctrine évangélique du salut est une pièce en cinq actes où les Juifs disparaissent au dernier. »

Ils ne sont reconnus par aucune église officielle, qu’elle soit catholique, protestante, orthodoxe ou même par le Conseil des Eglises du Moyen Orient.

*cf. L.S. No57 p23

www.lumieres-spirituelles.net N°89 - Jumâdî' I et II 1439 - Février-Mars 2018

Dieu est Le Meilleur des stratèges !

La fin de cette année a vu quatre complots tramés au Moyen-Orient par la puissance arrogante américano-sioniste (et ses alliés occidentaux, ses valets régionaux et ses agents locaux), accompagnés d’une forte mobilisation médiatique diffusant de fausses informations ou en leur donnant une fausse importance pour créer l’évènement et diaboliser les détenteurs du droit et de la vérité. Heureusement, ils ont pu être déjoués grâce à la Bonté Subtile Divine, à la clairvoyance déterminée des croyants et à la sagesse des dirigeants.

1-Le premier se déroula en Irak. Après l’échec de «Daesh» (créé par les services du renseignement américano-sionistes), il s’agissait de provoquer le démembrement de l’Irak et le pillage de ses ressources pétrolières, en poussant un leader kurde (Massoud Barzani) à déclarer l’indépendance de la région nord kurde du pays (que l’entité sioniste avait infiltrée).

Dénonçant ce complot, le gouvernement et le Rassemblement Populaire (Hashed Sha‘bî) irakiens purent unifier les rangs de la population locale et le déjouer.

2-Le second visa le Liban : une superbe mise en scène de la famille saoudienne retenant le premier ministre libanais chez elle, le forçant à démissionner de ses fonctions le 4 novembre 2017, menaçant la classe politique libanaise pour qu’elle se désolidarise du parti Hezbollah. Mais personne n’apprécia cette ingérence directe saoudienne. Aussi, le retour du premier ministre libanais, un mois plus tard, consacra l’unité du pays, renforça l’assise du Hezbollah (apparaissant comme une force perspicace et sage) et isola les agents locaux comme le sanguinaire Geagea.

3-Quant au troisième, il prit la forme d’un soudain retournement, le 1er décembre 2017, de l’ancien président du Yémen, ‘Ali Abdallah Saleh, rallié, depuis trois ans, aux Houthis (malgré les six guerres qu’il avait menées contre eux) quand il fut lâché par la famille royale saoudienne au profit de Mansour Hadi, puis de son intervention directe militaire dans le pays.

Sauf que les Houthis et le mouvement Ansarallah, rassembleur de la mosaïque tribale sous le drapeau national, purent rapidement isoler les provocateurs armés et déjouer cette machination en trois jours. Durant sa fuite de Sana‘ sous escorte des avions saoudiens, Saleh fut tué.

C’est que les tribus, l’armée nationale, voire même ses proches au sein du Congrès Général du Peuple, n’avaient pas apprécié sa trahison au service d’un ennemi qui, depuis plus de mille jours, s’acharne à détruire le pays et à massacrer sa population.

Puis AnsarAllah lança une sérieuse mise en garde aux envahisseurs saoudiens et émiratis, en envoyant un missile à Abou Dhabi (éloignée de 1600 km) sur le projet d’une centrale nucléaire et un autre, plus tard (le 19 décembre 2017) à Riyad sur le palais royal saoudien de Yamamah.

4-Enfin, le dernier eut lieu en Iran, les derniers jours de l’année. De l’aveu même de la presse sioniste,

« le plan anti-Iran a fait flop ». L’objectif du complot organisé à partir d’Erbil (dans le Kurdistran irakien) et de Herat (en Afghanistan) par des officiers américano-israéliens et payé par les Saoudiens, était de transformer des manifestations

de mécontentement pour des raisons économiques (d’ailleurs, pas étrangères aux sanctions américaines), en une sédition, en faisant intervenir des petits groupes de casseurs liés au fils du Shah et à l’organisation terroriste « Mujahidine (Munafiqine) al-Khalq », armés, tirant sur des manifestants, des passants ciblés ou des policiers, saccageant des magasins, mettant le feu à des établissements, lançant un camion de pompier dérobé sur des gens..

En quelques jours, la crise fut maitrisée sans recours à la violence. Elle fut suivie par de nombreuses manifestations de soutien à l’imam al-Khâmine’î(qDp) et contre les ingérences étrangères.

{Ils ont rusé avec perfidie (makarû)

et Dieu a rusé avec perfidie (makara)

et Dieu est le Meilleur de ceux

qui rusent avec perfidie (mâkirîna).}(54/3 Al ‘Imrân)

Est-ce à dire que ces tentatives vont s’arrêter ? Non !

Il est très probable que les ennemis de l’Islam vont mobiliser leurs forces pour tramer de nouveaux


Articles précédents:

1446 (2024-2025)

1445 (2023-2024)

1444 (2022-2023)

1443 (2021-2022)

1442 (2020-2021)

1441 (2019-2020)

1440 (2018-2019)

1439 (2017-2018)

1438 (2016-2017)

1437 (2015-2016)

1436 (2014-2015)

1435 (2013-2014)

1434 (2012-2013)

1433 (2011-2012)

1432 (2010-2011)

1431 (2009-2010)

1430 (2008-2009)