A propos de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris du 26 juillet 2024.

Voici le tableau de la Cène de Léonard de Vinci, peint à la fin du XVe siècle, que tout le monde connait. Il relate le dernier repas que tous les apôtres et le Prophète ‘Issâ(p) (Jésus) prirent ensemble (avant sa mort, selon les croyances chrétiennes, ou son élévation au ciel de la terre, selon les croyances musulmanes(1)).

Depuis ce tableau a été maintes fois détourné, voire parodié, notamment par les Vénitiens Bellini et Titien au début du siècle suivant et par un Néerlandais, Jan Van Biljert au début du XVIIe siècle, tous deux sous l’appellation du « Festin des dieux ».

Sans doute, ces divers tableaux reflètent des prouesses picturales évoluant à travers le temps, mais aussi des attitudes différentes vis-à-vis de l’Eglise catholique (alors dominante mais critiquée pour ses abus de pouvoir) et des croyances religieuses en Europe(2).

Mais ce qui est resté dans la mémoire collective de l’humanité est le tableau de Léonard de Vinci représentant la Cène, fondatrice du culte dominical chrétien. Et il est impossible que cela ait échappé aux organisateurs des Jeux Olympiques et aux autorités françaises !(3)

Aussi, en regardant la cérémonie d’ouverture des JO 2024, avec comme annonce officielle : « Une grande fête païenne reliée aux dieux de l’Olympe» (en allusion à l’origine du mot « Olympiques »), on ne peut qu’être frappé par le lien avec ce tableau de La Cène de Léonard de Vinci !

Avec, en lieu et place des apôtres et du Christ(p), des drag-queens(4), un(e) mannequin transgenre, des homosexuels, et au centre, la DJ(5) française, Leslie Barbara Butch(6), portant une coiffe de déesse, et au-devant de la scène, couché sur un plateau de fleurs, le chanteur français, Philippe Katerine, chantant sa chanson « Nu », lui-même quasi-nu, grimé de bleu, représentant ‘Dionysos’ (le dieu du vin, de la fête, des orgies faites à son honneur, dans la mythologie grecque, et père de Sequana, déesse reliée au fleuve). \

Une véritable parodiedu tableau de la Cène, reprenant les versions passées du « Festin des dieux » !

Comment ne pas y voir une provocation blasphématoire vis-à-vis des croyances de près d’un milliard de Chrétiens dans le monde ?

On ne peut que se demander si la France et les organisateurs de ces JO, profitant de cette audience mondiale donnée par les jeux olympiques, ne chercheraient pas à promouvoir :

´l’homosexualité(et autres déviations sexuelles) (et/ou à la normaliser) ?

´un retour au paganismedevant l’échec des idéologies occidentales et face au refus de reconnaître la vérité de l’Islam authentique – tendance que nous avions déjà constatée dans le No126 de la revue Lumières Spirituelles(7) – ?

Assiste-t-on à un appel au retour aux ténèbres de l’obscurantisme, de la débaucheet du paganisme, suite à la capitulation(débutée il y a quelque décades) devant ceux qui veulent maintenir coûte que coûte leur hégémonie sur le monde, quel que soit le degré d’inhumanité, d’injustice et de despotisme atteint,

au point même d’en perdre la raison et de se rendre complices des pires massacres ?

Ne devrions-nous pas considérer cette cérémonie d’ouverture des JO 24 comme un signal d’alarme ? A quand l’éveilde l’humanité vers la justice et la véritable spiritualité ?(8)

(1)A noter l’allusion faite dans le noble Coran à cette Table Servie sous une autre dimension (cf. les versets 112-115 de la sourate al- Mâ’ida (5)). – (2)Cf. notamment les guerres de religion en France, durant la 2e moitié du XVIe. – (3)Car nous n’avons pas affaire ici à une simple initiative d’un artiste qui aurait pu passer inaperçue, mais à une cérémonie diffusée dans le monde entier ! – (4)Les « drag-queens » : des hommes incarnant des personnages féminins hyper-maquillés, au port de tenues extravagantes et avec une gestuelle stéréotypée allant jusqu’à la vulgarité. – (5)DJ : Disc Jockey, animateur musical travaillant sur platines. – (6)Une icône lesbienne des nuits parisiennes, notamment de la communauté LGBT+. – (7)p34 à propos du livre « Les illusions dangereuses » de J.P. Trottier. – (8)Combien sont d’actualité les versets 256-257/2 al-Baqara vus plus haut (pp6-7).

www.lumieres-spirituelles.net N°130 - Rabî‘ I - Rabî‘ II 1446 - Septembre - Octobre 2024