Il avait mis son cœur en vente ! (1)

Un homme de Semnan, dans le nord de l’Iran, au temps du Shah, s’était décidé à mettre son cœur en vente à cause de l'extrême pauvreté dans laquelle il se trouvait avec à sa charge sa femme et ses 3 enfants (2 garçons (1 et 6 ans) et1 fille de 3 ans), bien que cela fût illicite, après avoir longuement supplié l’Imam al-Hussein^(p).

Le commerce des organes (et même le trafic) étaient fréquents à cette époque (au temps du Shah). On lui avait demandé pourquoi il n’avait pas mis son rein au lieu de son cœur, il resterait au moins en vie. Il avait répondu : « Parce que je sais que si je mets un de mes deux reins en vente, je ne recevrai pas une somme suffisante pour subvenir aux besoins de ma famille.. »

Cela faisait près de 4 mois que cet homme avait collé son annonce : ‘Cœur en vente du groupe sanguin O+’ quand il reçut enfin une réponse.

Un milliardaire de Téhéran ! Il avait un fils de 19 ans qui souffrait d'un déficit cardiaque depuis 3 ans et vivait grâce à des appareils, sans lesquels son cœur s'arrêterait. Ce milliardaire cherchait vainement quelqu’un qui pourrait léguer son cœur après sa mort, dont le groupe sanguin conviendrait à celui de son fils. Il était prêt à tout pour sauver son fils. Aussi, en voyant cette annonce, se décida-t-il à prendre contact avec la personne en question. Il ne s’arrêta pas au fait qu’il s’agissait d’un donneur encore vivant, prêt à donner sa vie pour sauver sa propre famille !! Et ayant les moyens (financiers), il se laissa être tenté par cette transaction bien qu’illégale.  

Ils se mirent d’accord pour la somme de 200 millions de tomans qui serait versée sur le compte de la femme du donneur du cœur (qui n’était pas du tout au courant de ce que voulait faire son mari).

Puis ils abordèrent la question de l’opération elle-même, vu qu’elle était illégale. Le milliardaire rassura le donneur de son cœur : il avait de nombreuses connaissances dans le domaine médical et de quoi leur payer pour cette opération. Une fois les nombreuses analyses et examens nécessaires effectués et l’accord donné par le cardiologue sur la possibilité d’effectuer une telle opération, le versement serait effectué sur le compte de la femme.

L'heure de l'opération chirurgicale (ou plutôt des deux opérations chirurgicales) était arrivée. L’homme donneur et le fils du milliardaire entrèrent dans la salle d'opération.. Le donneur du cœur fut anesthésié en premier.

Mais quand le médecin voulut anesthésier le fils du milliardaire, il remarqua quelque chose d’anormal et ordonna de tout arrêter : l'appareil qui suivait les battements de cœur du fils indiquait quelque chose de bizarre..

Que s’est-il passé ? Nous le saurons la prochaine fois.

www.lumieres-spirituelles.net     No134 – Dhû al-Qa‘deh-Dhû al-Hijjah 1446 – Mai-Juin 2025